«Musicalement, je suis un cochon domestique.»
Jürg prend des cours depuis 2013. A 68 ans, il a joué pour la première fois en public.
L'histoire de Jürg avec la musique commence comme toutes les histoires avec la musique en Suisse : Avec des cours de flûte à bec. Plus tard, enfant, il joue de la guitare, puis arrête. Il finit même par donner son instrument.
Ce n'est qu'à l'âge de 37 ans environ que le sujet commence à l'intéresser à nouveau. Cette fois-ci pour de bon. Il s'achète à nouveau une guitare et prend des cours. Parallèlement, il joue souvent dans un groupe avec des amis. Comme ils sont tous guitaristes, il passe d'abord à la guitare basse, puis à un instrument slave, la berda, une sorte de contrebasse à frettes.
Heureusement, son fils veut jouer de la batterie.
Lorsque Jürg parle de musique, ses yeux brillent. Il communique cette joie à son fils, qui commence très tôt à jouer du cembe et reçoit plus tard une batterie. Comme lui, son fils arrête la musique à l'adolescence. Depuis, la batterie traîne dans l'appartement et prend la poussière.
Jusqu'au jour où Jürg, alors âgé d'une soixantaine d'années, trouve cela dommage. Et c'est ainsi qu'il il a pris contact avec Maxime, via Instrumentor. C'est lui qui lui apprend les bases techniques. «Maxime est un excellent didacticien et un mentor très motivant», souligne Jürg. Le fait que les deux se soient très bien entendus dès le début a été important pour les progrès rapides et le plaisir durable de Jürg à jouer de la batterie.
Celle-ci l'amène plus tard à une «journée portes ouvertes» d'Instrumentor. Il y joue pour la première fois dans un groupe ad hoc en tant que batteur et se rend compte à quel point cela lui plaît. Il s'inscrit à l'atelier de groupe et prend de plus en plus d'assurance en jouant avec les autres.
Peu après le premier concert, le deuxième groupe arrive déjà.
A un âge où certains musicien·ne·s ont déjà mis fin à leur carrière, Jürg fait sa première apparition. Il s'est inscrit auprès de sept musiciens à vent qui jouent des vieux tubes allemands jusqu'au Dixieland.
Peu après, il cherche un deuxième groupe qui joue du jazz. Il la trouve aussi, ce qui lui permet de quitter l'atelier de groupe après trois ans. Deux groupes suffisent, mais il continue les cours individuels avec Maxime. «J'ai besoin d'un écho, cela m'aide à progresser», explique-t-il pourquoi il prend des cours via Instrumentor depuis près de 10 ans maintenant.
Pour Jürg, le plaisir de jouer et de faire de la musique est primordial. «Jusqu'à présent, j'ai été le plus mauvais musicien dans chaque groupe», dit-il en riant malicieusement.
L'omnivore entre dans la danse.
Il n'est pas surprenant que quelqu'un qui a un répertoire aussi large que celui de Jürg aime de nombreux styles de musique. Il se décrit lui-même comme un «omnivore» ou un «cochon domestique». Qu'il s'agisse de rock, de pop ou de jazz, Jürg apprécie la musique sous toutes ses facettes et aime aussi écouter la radio.
C'est aussi dans cette optique que Jürg a rejoint un autre groupe en 2021. Bien sûr, à nouveau avec une nouvelle orientation. Cette fois, il s'agit de danses (du swing au latin en passant par la valse). Cette année, plusieurs concerts sont prévus, dont l'un au Volkshaus de Zurich.
Entre-temps, Jürg aime jouer devant un public, mais ce n'est pas le plus important pour lui. «Je veux passer un bon moment et garder mon plaisir, sans pression et sans stress», conclut Jürg, satisfait.